Phosnny, un métissage brillant !

Everybody likes glowing things

Description Physique
^{"Laisse l'âge s'en occuper."}

Petite, j'ai détestée mon physique. Je fais partie de ces rares monstres à avoir des traits humanoïdes aussi marqués, au point de provoquer la peur ou le dégoût chez mes "semblables". Certains ont des gueules plus grosses que leurs pieds, des queues interminables et des crocs à vous arracher un arbre. Et moi, j'ai une petite bouche aux canines légèrement plus longues, une tête ovale de taille standard et des attributs de leporidae (je crois qu'on appelle ça "lapin") que j'ai de ma mère, dont le haut, qui est phosphorescent. Ouais, je brille ! Je tiens ça d'mon père, il est phosphorescent violet du bide, des poils et du trou de nez seulement. De mon côté, il y a aussi mes ongles, ma langue, ma salive, mes iris et mes "sécrétions" qui sont uuuultra brillantes ! J'ai héritée de mon père le vide complet dans le trou de mes yeux et sautée plusieurs générations pour avoir cette couleur menthe, magnifique, dans ma phosphorescence. Ça, sincèrement, j'adore. Quand j'étais très jeune, les enfants monstres se sentaient un peu mal à l'aise en ma présence. Ils ne savaient pas si j'étais un monstre, une humaine ou un mélange diabolique... ma différence m'aura même poussée à me barbouiller un museau et des cicatrices au feutre pour rendre mon apparence plus "monstrueuse" ! J'avais surtout gagnée des moqueries et un bon bain. Je me souviens surtout, d'un jour, où l'un des gosses était allé rapporter à sa mère que l'école primaire dissimulait un enfant humain qui s'était maquillé et qu'il fallait absolument prévenir les autorités. Le bordel que ça a mit, haaan... Ma mère en furie, mon père qui gueulait sur l'institutrice et la mère de ce p*tain de môme squelette avec son nom d'papier ridicule qui essayait tant bien que mal de calmer l'jeu. Si un jour je lui remet la main dessus...!!

Au moins, il y avait quelque chose qui m'évitais d'être trop confondue avec l'humain : mon pelage. J'ai le pelage gris sombre, extrêmement fin. Chaque poil doit mesurer presque moins d'un millimètre. Je l'entretiens beaucoup et, j'adore son touché... C'est lisse, velouté et chaud. J'ai des zones de pelage bien plus sombres, comme les extrémités des mains et des pieds. Une sorte de dégradé. En plus d'être plus foncées, j'ai des parties tachetées aussi : comme le centre de la poitrine, les pommettes et le museau. J'aime bien, j'ai l'impression d'être un joli rocher. Non, vraiment, je ne me plains plus d'mon physique. Adolescente, j'en avais fais une maladie et, aussitôt que mon pelage s'est embellit et que mes formes sont apparues, j'ai commencée à m'trouver pas mal. Combien je dois faire maintenant... attendez... un mèèèètreuh... cinquante-neuf. Pour vingt-six kilos d'un corps de Bornhead à moitié vide et de quelques organes de Furry bien placés. Je suis un enfer pour les médecins...

Mes doigts sont un peu plus longs que le dos de ma main et mes ongles poussent à une vitesse impressionnante. Mes pieds, j'en étais vraiment pas fan auparavant : trait pour trait, j'ai exactement les mêmes que ceux des humains. C'est fou cette science !! Mes jambes sont musclées, ma taille marquée par une large paire de hanches et mon ventre se veut légèrement bombé vers l'avant. C'est mignon, j'adore toutes ces formes arrondies ! Mes épaules aussi, je ne vous dis pas le rendue avec un petit haut à bretelles... Ma poitrine est assez développée, je dois me trimbaler un bon 85DD, rarement trop couvert. Une paire de seins comme c'que j'ai, ça doit respirer. J'ai une sensation d'étouffement, d'étranglement et de chaleur intense si je met un soutiens-gorge ou un vêtement un peu trop épais, je trouve ça infecte... Du coup c'est : petite veste fétiche, petit haut, sans plus de bêtises. J'habille généralement le bas d'un short court, d'une jupe. J'ai énormément besoin de sentir mes larges cuisses à l'air libre pour mieux courir en cas de personne en danger. Avec un vêtement trop long, ce serait horriblement désagréable.

Mon visage est comme il est. Nos standards de beauté ne sont pas aussi superficiels que ceux des humains donc, il est difficile de dire si j'ai une jolie mine ou une tête affreuse ! Mon nez est rond, avec des narines légèrement plus larges. Mes lèvres sont pulpeuses, de grands yeux, effilés, et surplombés de très longs cils. Noirs. Comme ce qui couvre ma tête : des cheveux. Oui, j'en ai. On est pas beaucoup à avoir du poil long sur le haut du crâne : encore une fois, c'est plutôt humain ce bordel ! Ils doivent m'arriver à la nuque maintenant... légèrement en bataille avec une frange haute, ça me donne un petit côté aventurière ! Pour finir, j'ai des sourcils épais, courts et ronds. Encore, du rond. Je dois être une espèce de boule sans m'en rendre compte ! Mes attributs de Furry sont faits de fourrures noires et de peaux osseuses où sortent les parties phosphorescentes. Je ne remercierai jamais assez mes parents pour ce métissage qui m'aura donnée vie. Pour ce physique atypique, cette vie qu'je mène... mon apparence est ma force, j'en ai fais mon métier, avec une fierté que je leurs doit chaque jour.

 

Description Psychologique
^{"Dans les yeux s'il te plaît."}

Je ne me trouve pas très originale psychologiquement. Enfin, je ne sais pas... imprévisible je pense. Ce serait très juste (dans les deux sens du terme) de dire, simplement, que "je suis sympa mais qu'il ne faut pas m'énerver". En cas de conflits, je me prend la tête pour les "bonnes choses", je crois. Je n'ai pas peur de remettre quelqu'un à sa place, quitte à passer pour un sang-chaud. J'agis sans agression, juste avec les mots : Je considère qu'une bonne critique aide à devenir quelqu'un de meilleur. A se mettre à jour. Une sorte de 2.0 qui se créer, constamment. Tout le monde a du bon en sois... j'espère.

Je suis changeante dans ma manière d'agir et de réagir. Je fais en sorte de m'adapter aux tempérament des autres. De me mettre à la "bonne température". Je tiens à mes amis et, m'adapter à eux ne m'a jamais posée de problèmes. M'adapter à eux, m'adapter à presque tout. J'ai mes limites, elles-même imprévisibles. La "vraie moi" est faite de multiples facettes, même si certaines choses restent inchangées ! Au naturel : plutôt neutre. Je ne parle pas fort, mes mimiques sont féminines, mes hanches ont l'air de se trémousser quand je marche et mes gestes sont lents. Je prend mon temps. En revanche, j'ai un visage naturellement patibulaire. Les monstres qui partagent ma vie ont eut la chance de m'avoir avec une risette et l'esprit "vif". Oui, c'est le mot, parce que j'ai l'cerveau à moitié éteint, d'habitude. Je passe en "pause", en "veille". Je pense à plein de choses... J'ai la "tête ailleurs" comme on dit ! Mon côté paresseux qui ressort !

J'ai le cœur à rire, à m'évader, à danser, me lever, relever, étreindre, offrir, partager... aimer. L'amour est un sujet complexe pour moi, j'ai l'impression de me sentir prête tout comme j'ai de l'appréhension à vivre ce genre d'expérience... On m'a dit que pour l'amour, il n'y avait pas besoin d'être prête. Ça vous tombe dessus, paf. A n'importe quel âge. A n'importe quelle espèce. Ça aussi... ça me fascine. Souvent, j'ai crû être amoureuse, sans savoir si ce n'était qu'une "période" ou une graine qui ne s'est jamais développée. Quelque chose de mort en cours de route, sans que j'en sache la raison. J'aime l'évolution, le défis, et, l’extravagance. J'aime ces personnes qui vous font hausser les sourcils à leur simple entrée dans le champs. Celles qui vous font sourire, hurler de rire. Elles me fascinent, ce sont mes préférées ! J'ai aussi des amis peu extravertis. Plus calmes, plus rangés. Des monstres qui m'aident à décompresser, à voir les choses sous un angle posé. Intime, oui. Il faut toutes sortes de pièces pour se bâtir, toutes les couleurs pour s'embellir. Aucun humain, à ce jour, n'est entré dans mon cœur. Je ne suis pas très emballée par leur contact...

En parlant de contact, j'ai tendance à toujours regarder les yeux d'une personne. Je ne me lasse pas de constater qu'à travers un regard, tant de choses peuvent s'écouler. Autre que les larmes. J'ai découvert que j'étais capable de lire très distinctement les sentiments d'une personne en l'observant longuement. Les mensonges, les mauvaises pensées, la joie ou l'excitation, je connais la couleur du sentiment, elle passe par l'iris et s'extirpe comme des rayons de lumière. Du bleu, du noir, du prune, du turquoise... Je vois tout, ou presque. Certaines races de monstres sont très difficiles à lire, comme les Bornhead squelettes. Mon père, par exemple. Si je pouvais, un jour, avoir les yeux du Monde face à moi, j'aimerai m'envelopper de ses sentiments jusqu'à ce que ses teintes me tatoue le pelage...

Mon émotivité me permet un pouvoir de compassion très intense avec ceux qui en ont besoin. Je "rougis" facilement. Je pleure aisément. Au fond, je me sens encore enfant. L'avenir, le fait-même de grandir et de mener une vie "comme à la télé" me remplit de détermination et, d'excitation. J'ai hâte de voir c'qui va m'arriver. A quel point je vais rire, combien d'heures je vais pleurée, comment j'embrasserai, qui j'aiderai, de nouveaux lieux, de nouvelles odeurs, encore ces couleurs. Je crois que... je suis assez curieuse.

Mon travail de secouriste me met dans un état psychologique très particulier. Pour une ancienne adolescente paresseuse et plaintive comme moi, être à l’affût de son environnement sur chaque seconde, qu'importe les dessous de degré, a révéler en moi de nouveaux instincts. J'ai l'impression de changer au moment d'être sur le terrain... Silencieuse, sérieuse, tactique, responsable, entreprenante et concentrée sur l'objectif. Un chasseur. Carrément.

 

Pouvoirs et compétences
^{"Je ne me battrais pas avec une carotte !!"}

- Phosphorescence : La brillance qui émane de ses oreilles peut être variable selon une certaine concentration. Elles peuvent éclairer dans l'obscurité jusqu'à six mètres, comme des phares. Risque d'aveugler temporairement l'adversaire/la personne en face selon la puissance utilisée. Les sentiments influent sur la brillance.
- Coups de patte : Une nuée de coups de pieds agiles et puissants qui peuvent fortement blesser l'adversaire. Inspiré d'un art martial sorti d'un vieux jeu vidéo humain...
- Sans tortue à l'arrivée : Capable d'atteindre la vitesse d'un vélo à toute allure.
- Je suis la Conversation : Capable de négocier un MERCY avec l'adversaire en utilisant des mots simples, rassurants, ainsi qu'un décolleté accueillant.
- Vitraux : Capable d'assimiler une couleur à l'émotion de quelqu'un au moment d'échanger un long regard. Ne marche pas avec tout les monstres et très difficiles avec les personnes atteintes de maladie mentale !


 

Histoire
^(Citation)
 
Je suis née un jour de pluie, d'une mère Furry "rongeur" et d'un père Bornhead squelette. Mon enfance s'est déroulée dans un cadre de vie littéralement bipolaire, ce qui influencera en mal mon développement en temps que monstre.

Mon père est un squelette très sympathique et ouvert d'esprit. Rien ne le dérange, tant que ça ne vient pas empiéter sur sa petite famille. Il aime le sport et se vente de sa cage thoracique "saillante", qui reluis d'un beau violet lorsqu'il se sent confiant ! C'est-à-dire tout l'temps. Mon père est un fonceur, un guerrier, il est plein de détermination. Ma mère, une anthropomorphe souris avec un crête de piques dans le dos, est au contraire, une femme sérieuse, droite et calculatrice. Elle supporte difficilement les effusions de joie qu'elle trouve "embarrassantes" et serait capable d'ouvrir la gorge du premier qui manquerait de sérieux dans son travail. "Le travail, c'est la VIE". "On le respecte, on le chéri, on le garde". Toute aussi fière et confiante que son maris, elle est toutefois bien plus réfléchie, posée... professionnelle quoi. Mais naturellement. D'ailleurs, j'ai rarement vue plus "raciste" et salée que ma mère dans sa critique de l'autre. Les montres n'y échappent pas, toujours à commenter les vêtements ou les attitudes d'autrui, c'est insupportable... Ces deux-là se sont aimé d'une manière très malsaine. Dans son travail de charpentier, on a reproché à mon père un "manque de sérieux" et de "ponctualité". A ma mère, secrétaire de l'un des ministres du roi Asgore, une attitude "désagréable" et "peu ouverte" au moment des visites officielles, collée au ministre. J'ignore comment ils se sont passés le mot, quels amis ils avaient en communs, mais, les deux se sont retrouvé à chercher un partenaire de vie correspondant à ce qu'ils devaient être professionnellement. "Juste le temps d'une amourette", ils se sont, de base, dégotés dans le seul but de se servir de l'autre mutuellement... au final, ça s'est terminé la bague aux os !

Ces deux-là se sont énormément apportés, passé outre les petits désagréments dû à leur lourde différence de fonctionnement et de personnalité. Ils ont, en revanche, difficilement réalisé qu'ils allaient rendre la vie de leur "chimère" invivable... J'ai vécue avec une oreille de chaque couleur ! Mon père qui me mettait des idées lumineuses, l'autorisation de certaines bêtises, de plaisirs sans oublier son lot de phrases positives dans l'une, et, dans l'autre, un flot d'interdictions et de mise en garde pour cette vie, ce monde froid, cruel et délabré qui m'attendais du côté de la daronne.

"Sois polis, même quand on te met en colère et explique-toi avec le petit monstre. La violence est inutile mon cœur."
"S'il t'embête encore, colle lui une bonne grosse beigne ! Tu diras à la maîtresse qu'il t'avait poussé à bout et ça passera, sois dur ma fille !"

Ce genre de choses. Tout l'temps. Cela a vite fait de moi une monstre maladroite, incertaine et faible d'esprit, jusqu'à me changer en une ado' rebelle, geignarde et, SURTOUT : atrocement paresseuse. A force, je n'avais même plus envie de réfléchir à qui avait raison, qui avait tord. Qu'est-ce qu'il fallait faire et ne pas faire, penser et ne pas penser. Je m'en tamponnais le coquillard. Je faisais, au hasard, le premier truc qui me chiait dans l'esprit, quitte à ce que ce soit une immonde connerie dangereuse pour moi ou pour les autres. Je me dis toujours que quelque chose devait garder un œil sur moi à cette époque. Oui... je n'ose plus me souvenir du nombre de fois où j'aurai dû avoir un casier judiciaire ou, crever, tout simplement. Je n'ai pas d'exemple en tête, et sincèrement, je ne veux pas y repenser... Lassée de mon comportement et avec l'autorisation de mon père (qui n'était même plus de mon côté), ma mère avait trouvée juste de m'inscrire à un stage d'assistance à personne en danger, loin de chez moi, histoire de me "laver un peu de cet égoïsme de petite traînée". Ah oui, c'était les mots : ma mère et moi, nous nous sommes profondément haïs à cette époque. J'étais tout ce qu'elle détestait, dans le simple but de lui faire s'arracher les mêmes cheveux que moi, à une époque où j'aurai aimée profiter d'une "tendre" enfance plutôt que d'réfléchir à tout mes faits et gestes le soir venu. Oui, comme une adulte. Si mon père me mettait de belles idées (parfois débiles, hein), je pensais ne jamais, ô grand jamais, remercier ma mère pour toutes ces pensées anxieuses et négatives. Durant ce stage, je me suis trouvée ma meilleure amie, Rochelle, une femelle d'une douceur comme on en fait plus. Elle me rappelle toujours la délicatesse d'une fleur... sa féminité en était venue à me mettre mal à l'aise.

"Mais, berk ! Je crains complètement moi à côté avec ces cheveux gras et cette dégaine de punk !!"

En peu de temps, je suis passée de "caïd" à "lady moderne". Et je dis bien "moderne", Rochelle me donne l'impression de vivre dans un autre siècle avec son vieux langage et ses mimiques "teintées de parme et d'argenterie" ! Notre formation aura durée trois mois. Sauvetage par temps froid, ramener une personne consciente et l'a garder, gérer une personne malade ou dans un état de fatigue extrême, exercices de premiers secours... J'ai eue tout le temps d'apprendre à quel point le destin pouvait être cruel, car, des anecdotes d'accidents et de monstres retrouvés mort pour peu de choses, je n'en ai que trop entendues. Ils étaient seuls, dans le froid, la faim... certains coincés, d'autre écorchés au point de ne plus pouvoir marcher. Maman avait raison, la vie se voulait brutale. Néanmoins, il y a avait ces braves monstres, l'équipe de secouristes qui nous encadrait, pour nous démontrer que les miracles existaient. Papa avait raison, lui aussi. Ils naissent d'un espoir. D'une détermination. Contrairement à l'amour, une graine de renouveau avait somptueusement germée en moi : je voulais être secouriste. Maintenant, tout de suite !

Et il semblait que j'étais partie sur de bonnes bases. En perdant du poids, je me suis découverte des qualités de sprinteuse ! Je cavale ! Vraiment ! Et, tout particulièrement, ma phosphorescence avait attiré l'attention de l'équipe. J'étais un "gilet de sécurité x1000 à moi toute seule", un monstre qui pouvait être extrêmement utile en patrouilles de nuit. Retrouver quelqu'un qui s'était égaré dans un milieu hostile, entamer des recherches nocturnes, trouver mon chemin dans l'obscurité pour mettre la patte sur des indices... On m'a même proposé de monter travailler dans le monde humain. Cependant... pour le peu que j'y suis allée, je ne ne me sens pas spécialement à l'aise avec ce territoire. Ah, j'ai aussi appris à contrôler l'intensité de mes lumières ! Puis, j'en suis devenue une, pour mes parents, avec qui je m'entends incroyablement mieux. J'ai pris exemple des deux et, quand on écoute leurs points de vues avec une oreille mûre : je boirai leurs paroles des heures ! J'ai des amis. Peu, juste ce qu'il faut. Cela fait quatre ans que je suis dans le métier. L'âge et l'expérience ont fait leur travail. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre du monde, je suis dotée de défauts qui pourrait me coûter certaines choses, et, j'ai hâte de voir tout ça.

Oui,
je suis pleine de détermination.