"Remonter à la surface", Snack Bar de Capilis Town [PV Papyrus]

Phosnny n'était pas de garde aujourd'hui. Les troupes de surveillances se sont vues légèrement diminuées au fur et à mesure que les monstres remontaient à la surface. Par conséquent, c'était aux équipes terrestres de s'occuper des urgences. Ou bien aux nouvelles recrues monstres de se mêler aux équipes humaines. Bientôt, il n'y aurait plus grand chose à secourir dans ces bas-fonds ! L'avis de la furry ne faisait pas de vieux os : la surface l'agaçait toujours autant. Crispée rien qu'à l'idée d'y mettre les pattes, elle ignorait, et pourtant savait, que cela était dû à de la crainte. Une appréhension refoulée. Non pas vis à vis de ce monde, mais, de ses habitants. Pourtant goulue de nouveautés, ses rares escapades "en haut" ont toutes été de fâcheuses expériences. Notamment, certains humains qui n'avaient pas l'ombre d'une éducation quand il s'agissait d'aborder la conversation et, ou, de reluquer son drôle d'aspect. De sa vie, Phosnny n'avait autant eue à se mettre en colère dans la même journée. Qu'on l'observe par curiosité, soit. Néanmoins, tout ces regards appuyés frappaient de mémoire, une époque, qu'elle-même, imaginait bien loin derrière sa queue. Son aspect très anthropomorphe en étonnait plus d'un, là-haut. Selon les périodes de l'année, des civils se permettaient même de l'a prendre en photo sans autorisation, certains qu'ils avaient affaire à une "kossplaieyeuse", comme ils disent. Sa tenue vestimentaire en choquait plus d'un. Sans surprises, la longueur de ses shorts et la quantité réduite de tissus pour couvrir sa poitrine, lui auraient attirés plusieurs ennuies avec les forces de l'ordre humaines. C'est alors que des monstres, pourtant amicaux, se seraient même mit à lui reprocher de ne faire "aucun effort pour s'adapter". Nauséeuse sur ce flot de jugements, durant des mois, elle avait boudée la Surface. Ses amis étaient tous montés, il ne restait plus grand monde pour l'a pousser vers le haut. Littéralement.

Ses parents ont finis par intervenir, remémorant à Phosnny qu'elle s'était déjà adaptée à bien pire situation. Que la bêtise et l'ignorance étaient graciables, à condition qu'un effort s'amorce de son côté. Ce genre de phrases, pourtant évidentes à son âge, Phosnny semblait les redécouvrir. Elle en voulait à cette surface qui lui avait presque tout prit, au point de régresser dans un infantilisme guère convenable pour une jeune adulte, soit-disant "fière" de son évolution. A ce moment là, c'était la claque.

Une semaine plus tard, le temps de convertir son argent en monnaie humaine courante, mettre la main sur des vêtements plaisants, et surtout, plus longs, Phonny se mit en tête de passer d'est, à ouest. D'un pas énergique vers la Sortie, elle s'arrêta un instant pour observer le ciel. Il est environ dix-sept heure quarante, la journée battait de l'aile. Les nuages dégoûtaient légèrement Phosnny, qui n'avait pas l'habitude de les voir. Elle les assimilaient à de la saleté. Dans le ciel. Un postillon sur un écran, une tâche sur un t-shirt. Ils enflaient à mesure que la température se voulait plus douce, tandis que le ciel, ô sublime ciel, arborait des nuances splendides. Une fois dehors, habillée d'un jean slim noir plus que flatteur, d'un t-shirt et de sa veste habituelle, elle s'engagea dans les rues de Capilis Town. Pour les quelques passants monstres qui y traînait, peu firent attention à elle. Soulagement.

Elle frôla l'enseigne d'un petit Snack Bar qui attira son attention. Avec un léger sentiment de puissance, dû à la somme rangée dans ses poches, Phosnny entrait, avec un assurance toutefois moins flagrante que d'habitude. Phosnny se rassura, "d'ici quelques heures, ça ira mieux". Un siège libre, au comptoir, accueilla la "touriste". Elle chercha de ses iris luisants, l'ombre d'une carte ou de quoique ce soit pour lui indiquer le menu.

La belle semblait quelque peu perdue.

Messages : 17 Date d'inscription : 15/01/2016

Dix sept heure quarante, le snack ne faisait jamais de service du soir, seulement les petits déjeuners, les déjeuners et les casses croûtes du goûter, à dix huit heures, le restaurant fermait et c'était le bar qui prenait la belle part de la soirée. A cette heure ci, on pouvait voir beaucoup d'hommes et de femmes humains et humaines dans leur beau tailleur. Il est vrai que depuis l'année de la sortie des monstres, Capilis Town qui était encore une petite ville avait fait un bon en avant avec l'arrivée des monstres. D'ailleurs, ils étaient plus nombreux que les humains, en temps normal, on ne pouvait pas aller dans un endroit sans croiser des monstres et des humains qui discutaient ensemble... Sauf "Au Barrissimus" on y croisait surtout une majorité d'humain, en fait, ils venaient parfois tellement nombreux qu'il fallait réserver pour le service du midi... Mais étrangement, les monstres y venaient rarement.

La raison était simple, ce jeune squelette au grand sourire qui servait de second de cuisine, spécialisé dans la préparation des spaghettis. Tout monstre avait en horreur sa cuisine, mais en revanche, pour une raison étrange, les humains raffolaient de ses spaghettis. Il ne savait pas à quoi c'était du, peut être que sa façon de cuisiner, qui s'est vraiment améliorée d'ailleurs depuis le début ou il cuisinait avec Undyne était trop proche de la façon de cuisiner des humains pour plaire aux monstres ou alors c'est à cause des légumes spéciaux qu'il cultivait dans son mini jardin qui à la lointaine époque d'avant la guerre servait à attirer les humains? Bon, il n'avait pas connu cette époque mais il avait trouvé ces graines très bizarres à Waterfall et elles poussaient très bien en ville. C'était un mystère, en tout cas, Papyrus était un bon élément en cuisine et le patron humain du snack bar ne regrettait pas d'avoir prit le jeunot osseux sous son aile.

Ce soir c'était particulier, généralement, Papyrus finissait le service à dix sept heure et partait après avoir nettoyé la cuisine, mais aujourd'hui, le patron a du quitter précipitamment son travail, son fils était malade et il devait absolument rentrer chez lui, ne pouvant pas gérer le bar ce soir là. Papyrus s'était alors porter volontaire pour s'occuper du bar, après avoir envoyé un sms à Sans pour le prévenir qu'il n'allait pas rentrer avant au moins cinq heures du matin et qu'il y'avait du ketchup dans le frigo.

Alors que le squelette nettoyait le comptoir et servait un bol d'olive à un client, quelqu'un d'inconnu rentra dans le bar, une jeune lapine translucide, les clients jetèrent un regard étonné à la demoiselle, les monstres venaient rarement dans ce bar. Mais peu importe, dès qu'elle s'assit, Papyrus alla la voir avec son plus grand sourire. Elle semblait pas avoir eu une très bonne journée, mais il pouvait lui remonter le moral.

BONJOUUUUUUR ! BIENVENUE AU BARRISSIMUS ! JE SUIS LE GRAND PAPYRUS POUR VOUS SERVIR ! ALORS QUE PUIS JE POUR VOUS MADEMOISELLE ? LA CARTE DES BOISSON EST JUSTE ICI !

Il lui tendit une carte et attendit sa réponse.

BONJOUUUUUUR !

Phosnny manqua de tomber de sa chaise, quelques personnes se retournèrent brièvement vers la source du bruit soudain, avant de rependre leurs discussions. Comme si c'était à la fois étonnant, et normal.
Une main sur la poitrine et les oreilles encore bourdonnantes, elle dévisagea cette personne plus inattendue.

BIENVENUE AU BARRISSIMUS ! JE SUIS LE GRAND PAPYRUS POUR VOUS SERVIR ! ALORS QUE PUIS JE POUR VOUS MADEMOISELLE ? LA CARTE DES BOISSON EST JUSTE ICI !

Une main sur le cœur le temps de reprendre ses esprits, un "b-bonsoir" s'échappa de sa bouche. Elle fut légèrement surprise de voir un Bornhead. "Ça faisait longtemps", se dit-elle. Le sourire du cuisto' était, non pas commercial, non plus "abrégé" le temps de dire "bonjour" à la clientèle, mais, tout ce qu'il y avait de plus sincère. Comme s'ils ne s'étaient plus revus depuis un bail ! Assez communicatif pour que Phosnny le lui rende avec délicatesse, du coin des lèvres. Le ton qu'il employait lui rappelait celui d'un personnage de cartoon ! Debout côte à côte, elle avait peu de mal à imaginer qu'il était bien plus grand. En y réfléchissant bien, sa forme de crâne lui remit en tête celles de deux, trois célébrités à la mode en ce moment. Une bien belle forme. Et cette carrure : plutôt jolie ! Son "regard", bien que laborieux à décrire, lui parut vif. Plus vivant que n'importe quel amas de chair. Bien que la métisse ne puisse en définir la couleur, elle eut une sensation de chaleur "complice". De l'effervescence, celle de quelqu'un qui se languissait de votre retour, même pour quelques minutes. L'individu dont tout le monde voudrait un exemplaire à la maison. Oui, il était mignon. Cependant, son nom venait à l'instant de lui échapper...

Merci ! lança t-elle sans le lâcher du regard Mmh...

La carte lui parue correcte. Elle ne perdit pas de temps à commander.

Une Redbull et une barquette de frites grande taille s'il vous plaît ! Ah, et, avec ketchup, pour la sauce...!

Le ketchup, élément vital. Phosnny avait de l'appétit, l'a voilà maintenant impatiente de mettre les pattes dans de bonnes frites maison !

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NYEH HEH HEH ! UNE GRANDE FRITE, UN RED BULL ET DU KETCHUP COMME SAUCE ! VOUS SAVEZ, JE CONNAIS AUSSI QUELQU'UN QUI AIME BEAUCOUP LE KETCHUP. BEAUCOUP TROP MÊME... NYEH HEH ! ELLES ARRIVERONT DANS CINQ MINUTES !

La commande envoyée en cuisine, Papyrus sortit du frigo une canette de Red Bull, les boissons énergisantes... Il n'avait jamais aimé ça, en plus il parait que ça peut tuer si on en bois trop, mais bon, on lui avait dit d'éviter de faire la moral à ses clients ou parler trop. Alors il se contenta d'un petit :

ET VOILA VOTRE RED BULL MADEMOISELLE ! J’ESPÈRE QUE VOUS EN BUVEZ PAS TROP QUAND MEME... JE DIS TOUJOURS QU'UNE BONNE NUIT DE SOMMEIL VAUT MIEUX QUE TOUTES LES BOISSONS ÉNERGISANTES DU MONDE ! ET PUIS C'EST BEAUCOUP MOINS NOCIF POUR LA SANTE.

Un des clients lui rendit son verre, il s'empressa de le nettoyer et de le rincer en face des clients toujours assis présents, aucun autre client semblait vouloir parler, les hommes et femmes tous bien habillés semblaient un peu endormis. Papyrus eu une petite poussée nostalgique, cet endroit lui rappelait le Grillby, même si il portait pas ce vieux bar dans son coeur, il avait quand même passé de bon moment dedans. Quand Undyne ne supportant plus le froid de Snowdin le menaçait de mort pour aller dans un endroit chaud, ou récuperer Sans à moitié endormi après un appel du patron. Il espérait d'ailleurs que le patron de ce vieux bar avait réussi à refaire sa vie à la surface.

L'appel du cuistot le tira de sa rêverie pour lui annoncer que les frites étaient prêtes, il se hâta de les prendre et les servit avec un bouteile de ketchup.

ET VOILA LES FRITES ! AU FAIT... J'AI PAS ENVIE D'ÊTRE INDISCRET MAIS VOUS ÊTES ENTRÉE AVEC UNE VRAIE PETITE MINE, QUELQUE CHOSE NE VA PAS ? VOUS VOULEZ EN PARLER ? ON PEUT EN PARLER SI VOUS VOULEZ.

Phosnny s'étira sur son siège en laissant s'échapper quelques couinements d'allégresse. Rien n'était plus bon qu'une colonne déraidie !

- NYEH HEH HEH ! UNE GRANDE FRITE, UN RED BULL ET DU KETCHUP COMME SAUCE ! VOUS SAVEZ, JE CONNAIS AUSSI QUELQU'UN QUI AIME BEAUCOUP LE KETCHUP. BEAUCOUP TROP MÊME... NYEH HEH ! ELLES ARRIVERONT DANS CINQ MINUTES !

- Hé hé ! Merci cuisto' !

Son sourire s’élargissait à mesure qu'elle oubliait ce qui se passait autour d'elle. Elle s'était comme créer une bulle, où seule, la musique de fond qui tranchait les voix, sa future gamelle et, pourquoi pas, ce Bornhead souriant, pouvait se permettre d'entrer. Pour le reste, "on verra plus tard". Ce n'était pas non plus le moment de l'a jouer insociable !
Sa Redbull débarqua très vite sous ses yeux, transpirante de fraîcheur.

- ET VOILA VOTRE RED BULL MADEMOISELLE !
- Thanks !
- J’ESPÈRE QUE VOUS EN BUVEZ PAS TROP QUAND MEME... JE DIS TOUJOURS QU'UNE BONNE NUIT DE SOMMEIL VAUT MIEUX QUE TOUTES LES BOISSONS ÉNERGISANTES DU MONDE ! ET PUIS C'EST BEAUCOUP MOINS NOCIF POUR LA SANTE.

Sa bouche s'entrouvrit légèrement. Si elle s'attendait à ça ! Jusqu'ici, sa consommation de boissons énergisantes se faisait, effectivement, assez courante. Un jour sur deux plus exactement. Pour un humain, à terme, ce serait fatal. Pour un Monstre... c'était discutable sans pour autant avoir idée de se décharger de toute responsabilité : ces ingrédients étaient tout sauf négligeables... Dans le cas de Phosnny, cette consommation était dû à de la gourmandise, ni plus, ni moins : Elle adore le goût de ces boissons. A la fois consciente de leurs effets bien qu'ayant bêtement oubliée que sa dernière canette datait tout juste d'hier, ses oreilles firent une légère révérence, comme pour marquer son état soudainement pensif. Son index glissait le long de la canette, descendait, puis remontait, jusqu'à ce que le fin pelage de son doigt s'imbibe de givre fondu. Elle était touchée d'entendre que l'on se pouvait se soucier de ce genre de détail... Trop tard, il était déjà repartit sans avoir pu placer une réponse.

- ET VOILA LES FRITES !

Phosnny se redressa légèrement sur sa chaise en guignant ses frites et son récipient à ketchup gros comme son poing ! Si on avait idée de faire focus sur ses oreilles, ont pourrait aisément remarquer qu'elle s'animaient de légers clignotements ! La faim l'a tiraillait !

- Super, elles sont énormes !
- AU FAIT... J'AI PAS ENVIE D'ÊTRE INDISCRET MAIS VOUS ÊTES ENTRÉE AVEC UNE VRAIE PETITE MINE, QUELQUE CHOSE NE VA PAS ? VOUS VOULEZ EN PARLER ? ON PEUT EN PARLER SI VOUS VOULEZ.

Cette fois, Phosnny ne pouvait pas s'empêcher de le dévisager, à mesure que ses mots tournaient, se répétaient, et infusaient de nouveau dans son esprit, juste, pour s'assurer avoir bien entendue. "Mais... Il est adorable !!". La jeune femme "gagatisait" intérieurement derrière le comptoir, au point de s'en mordre la lèvre inférieure : pourquoi, comment, qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter pareille bonne compagnie ? Elle leva un instant les yeux comme pour remercier une quelconque divinité. Parler de son problème avec quelqu'un de son âge, et qui plus est, lui proposait ça gracieusement, elle en mourait d'envie.

- Aah, vous avez mit la phalange sur quelque chose...!

Dit-elle en baissant les yeux, prise d'un embarra proche de l'euphorie. C'est presque si elle ne gigotait pas sur sa chaise comme une gosse pendant que ses joues luisaient ! Inspirer. Respirer.
Devant toute réponse, elle repoussa du bout de l'ongle sa canette, en simultané avec son torse vers l'employé du Snack. Le temps de quelques mots : briser la distance. Comme pour lui faire une confidence. Phosnny dirigea toute son attention sur le "visage" de son interlocuteur, arborant un sourire plaisant, étreint d'un lent battement de cils.

- Avec plaisir mais, avant : est-ce que ça vous dérange si je troc cette Redbull contre une Finley citron? J'en ai déjà bue une Redbull hier et... vous n'avez pas tort sur le fait de faire attention avec ça, merci !

La métisse se voulait discrète dans sa requête, histoire que cela soit fait rapidement et furtivement : loin d'elle l'idée d'embêter trop longtemps cet honnête travailleur. De nouveau droite sur sa chaise, elle attendit.

Messages : 17 Date d'inscription : 15/01/2016

C'EST UNE BONNE CHOSE MADEMOISELLE, LES BOISSONS ÉNERGISANTES PROVOQUENT UNE ACELERATION DU RYTHME CARDIAQUE, DES DOULEURS MUSCULAIRES ET PEUVENT MEME PROVOQUER DES MALADIES GRAVES ! ENFIN C'EST CE QUE DIT LES SITES MÉDICAUX ET LES TÉMOIGNAGES DONC C'EST FORCEMENT VRAI !

Papyrus retira aussitôt la boisson pour l'échanger avec une Finley, l'hybride avait écouté ses conseils et ça c'était vachement cool, si Sans pouvait être plus attentif à ses conseils comme l'était cette charmante jeune femme. En plus ça lui faisait plaisir de faire en sorte que les gens vivent mieux. Si il n'avait pas ce job de cuistot qu'il adorait, il serai certainement devenu coatch de vie. Il posa en face d'un air décidé la boisson gazeuse bien plus inoffensive que cet affreux Redbull.

ALLEZ MADEMOISELLE, DITES TOUT, LE GRAND PAPYRUS EST PEUT ETRE LE MEILLEUR CUISTOT DE CAPILIS TOWN MAIS C'EST AUSSI LE PLUS GRAND CONFIDENT QUE VOUS POUVEZ TROUVER ! ET PUIS HEH... PEUT ETRE QU'ON VA TROUVER ICI UNE SOLUTION A VOS PROBLEMES QUI SAIT ?

Il commença à nettoyer un verre qui était sur le bord, celui d'un client qui venait de regler son ardoise, comme quoi on pouvait discuter mais faire son travail en même temps. Et puis ça se voyait que cette demoiselle voulait discuter, il avait lu sur son visage une certaine detresse. Parfois quand on a des problèmes, c'est dur d'en parler à ses proches, parfois, on cherche une oreille neutre pour se confier, une oreille attentive et amicale avec laquelle on pouvait tout dire. Et si on demandait à Papyrus de jouer ce rôle, il allait le faire avec une grande joie.

C'EST UNE BONNE CHOSE MADEMOISELLE, LES BOISSONS ÉNERGISANTES PROVOQUENT UNE ACCÉLÉRATION DU RYTHME CARDIAQUE, DES DOULEURS MUSCULAIRES ET PEUVENT MÊME PROVOQUER DES MALADIES GRAVES ! ENFIN C'EST CE QUE DIT LES SITES MÉDICAUX ET LES TÉMOIGNAGES DONC C'EST FORCEMENT VRAI !

Elle approuva de la tête toutes ces sages paroles, amusée sur la fin. Il donnait l'impression d'être intéressé par tout et n'importe quoi, d'avoir plusieurs loisirs et d'apporter, si ce n'est imposer en brillant, sa touche personnel dès qu'il le pouvait, probablement...! Ce monstre avait les yeux grands ouverts sur le, ou plutôt, les mondes. Tout juste de quoi ravir sa cliente, qui entamait ses frites en prenant soin de s'essuyer la bouche et les doigts le plus souvent possible.

- Et vous avez tout à fait raison...! dit-elle d'un ton à la fois théâtral et approbateur, ponctué d'un gloussement ! Il l'a mettait de réelle bonne humeur. Une fois sa boisson à portée de main, la métisse ne perdit pas de temps à en descendre la moitié, comme une joggeuse ! Merci pour la canette ! Désolée, je vous ai un peu embêté ~

Il lui fit signe que ça allait, auquel elle répondit d'un sourire amiable.

- ALLEZ MADEMOISELLE, DITES TOUT, LE GRAND PAPYRUS EST PEUT ETRE LE MEILLEUR CUISTOT DE CAPILIS TOWN MAIS C'EST AUSSI LE PLUS GRAND CONFIDENT QUE VOUS POUVEZ TROUVER ! ET PUIS HEH... PEUT ETRE QU'ON VA TROUVER ICI UNE SOLUTION A VOS PROBLÈMES QUI SAIT ?

Décidément, ce bon squelette était très agréable. Elle ne repartirait pas sans le numéro de ce cher Papyrus. "Papyrus..." Phosnny haussa un sourcil. Ce nom lui rappelait vaguement quelque chose, néanmoins, impossible d'y mettre la patte. Peu enclin à se servir de sa tête pour autre chose que se détendre, et, accessoirement, parler de ses problèmes gratuitement ou presque, la brune passa très vite à d'autres moutons.

- C'est vraiment sympa de me proposer d'parler un peu... D'ailleurs, j'm'appelle Phosnny ! Je suis secouriste dans l'Underground, enchantée ! Un clin d’œil fit point aux présentations, à la place d'une poignée de main qu'elle craignait légèrement grasse. Peu glamour. Et... j'ai eue beaucoup de mal à m'intégrer à "l'autre monde"...! Elle finit sur une petite voix, un sourire crispé. Comme honteuse. Pour le peu de fois où je suis montée, j'ai eue le droit à beaucoup de remarques sur mon physique, ou mes vêtements. Je sais qu'je suis plutôt anthropomorphe, mais, au point qu'on me confonde plusieurs fois avec une humaine en costume, c'est assez vexant ! Non ? sa voix prit une note indignée, tout en secouant légèrement sa frite. Ensuite, il y avait ma tenue. Je couvre peu mes jambes et ma "poitrine" parce que j'aurai l'impression, déjà, d’étouffer, et, de difficilement agir en cas de situations d'urgence... comme si j'avais une cape et des collants et, que mon "téléphone rouge" pouvait sonner à tout moment pour me demander d'aider l'équipe. Ça peut paraître bizarre, je sais, héhé...! En haut, les vêtements trop courts sur une femelle choquaient beaucoup, j'ai crû comprendre. Ça n'a pas aidée à mon intégration, je me suis même faite engueulée par d'autres monstres...
Phosnny marqua une pause, les iris dans le vide. Elle releva doucement la tête, une frite entre les lèvres. Je me suis sentie comme la mauvaise herbe, la mal-élevée, ou, je-ne-sais-quoi... J'ai fais la tronche au monde humain jusqu'à ce que mes parents m'aident à m'motiver et... me voilà, pour un nouvel essais. Et en jean, aussi ! Elle souriait en tapotant sa cuisse du bout de la main, bien qu'il perdura pas longtemps.Presque tout mes amis sont en haut, j'ai commencée à me sentir seule, et en colère. En colère contre cette surface qui s'était permise de me prendre, amis, et dignité. Maintenant que j'ai fais un "vrai" premier pas... j'ai... un peu peur de savoir comment ça va s'passer, maintenant. Je n'ose plus rien faire, plus rien dire pour éviter les bêtises...

L'hybride jouait avec les formes de sa canette du bout des doigts, de nouveau fixée sur un point. Puis, ses orbes luisantes vinrent rencontre celles de Papyrus. Une sorte de détresse se lisait chez la jeune femme. Phosnny désirait une réponse, une expérience, un conseil. N'importe quoi, pour retrouver une nouvelle exorde de détermination.

Messages : 17 Date d'inscription : 15/01/2016

Papyrus écoutait attentivement la jeune demoiselle, il la laissa parler longtemps de ses soucis d’intégration, de ses amis qui la traitait comme un mouton noir et également de ses habitudes vestimentaires. Le jeune squelette avait connu ça aussi, et oui, celui qu'on dit qui a parfaitement réussi son intégration à la surface avait eu beaucoup de difficulté il y a encore peu de temps. Il s'était même peut être dit que ça valait peut être mieux de retourner sous terre ! Mais non... Il avait fini par réussir, après de longues souffrances malgré tout, mais jamais sans perdre sa bonne humeur.

Il allait répondre quand un client légèrement pompette lui demanda un verre de vodka, Papyrus s'exécuta aussitôt.

UNE SECONDE MADEMOISELLE ! JE REVIENS !

Perché sur une chaise à roux, Papyrus donna un grand coup de pied dans celle ci sur le mur et traversa le comptoir, s'emparant du verre qu'il essuyait et le livra directement plein au client.

FAITES ATTENTION JACK ! JE VAIS ETRE OBLIGE D'APPELER VOTRE FEMME...

Puis il retourne de la même manière vers Phosny, avec son habituel sourire, prenant le téléphone et commençant à taper le numéro de téléphone de la femme du client.

VOUS SAVEZ PHOSNY, CE N'EST PAS EVIDENT DE S'INTEGRER DANS CE MONDE APRES AVOIR VECU SOUS TERRE... J'AI EU EGALEMENT BEAUCOUP DE MAL A M'INTEGRER AU DEBUT. EN FAIT QUAND JE SUIS ARRIVE LA PREMIERE CHOSE QUE J'AI FAIT C'EST... FAIRE UN TOUR DU PAYS EN VOITURE... ! MAIS UNE FOIS CELA FAIT, J'AI SONGER A MON AVENIR ET TOUT, J'AI ESSAYER LE LYCEE MAIS... LES ETUDES C'EST PAS MON TRUC... ALORS J'AI FINI PAR TROUVER CE JOB. LE PATRON EST SYMPA ET PUIS TOUT LE MONDE M'ADORE ICI !

"Ouais Pap ! T'es l'meilleur !" *hic*

MERCI EMILE ! ENFIN MADEMOISELLE, JE PENSE QUE LE PLUS DUR ICI C'EST DE FAIRE DES CONSCESSIONS, APRES TOUT... IL FAUT SE RÉADAPTER A TOUT CES HUMAINS ET A LEUR FAÇON DE VIVRE. MAIS DANS UN SENS, TENTER DE LES IMITER COMPLETEMENT C'EST PAS BIEN, FAUT QUAND MÊME RESTER SOIT MÊME !

Il finit par lui tapoter l'épaule.

MAIS ALLER, JE SUIS SUR QUE VOUS ARRIVEREZ A VOUS Y FAIRE !

- UNE SECONDE MADEMOISELLE ! JE REVIENS !
- Ok !

Le temps qu'il s'éclipse, elle avala d'une trait ses dernières frites, au moins, c'est fait ! Elle s'essuya une dernière fois avant de mettre ses mouchoirs en boule dans la barquette, y compris la canette, glissée dans un coin, histoire que ce soit plus pratique à jeter. La brune lança un coup d’œil sur ce que Papyrus faisait, son client prit par l'alcool lui piqua un rire étouffée ! Phosnny le suivait agréablement du regard tandis qu'il était de retour. Toute ouïe.

- VOUS SAVEZ PHOSNNY, CE N'EST PAS ÉVIDENT DE S’INTÉGRER DANS CE MONDE APRES AVOIR VÉCU SOUS TERRE... J'AI EU EGALEMENT BEAUCOUP DE MAL A M’INTÉGRER AU DÉBUT. Elle ouvrait grand les yeux, cette partie du dialogue l'a fit soupirer. Elle n'était pas la seule ayant ramée dans cette galère. EN FAIT QUAND JE SUIS ARRIVE LA PREMIÈRE CHOSE QUE J'AI FAIT C'EST... FAIRE UN TOUR DU PAYS EN VOITURE... ! MAIS UNE FOIS CELA FAIT, J'AI SONGER A MON AVENIR ET TOUT, J'AI ESSAYER LE LYCÉE MAIS... LES ETUDES C'EST PAS MON TRUC... Elle pouffa de rire sur cette petite histoire de voiture, bien qu'elle continuait d’acquiescer l'histoire du squelette. Allons, un peu de sérieux... ALORS J'AI FINI PAR TROUVER CE JOB. LE PATRON EST SYMPA ET PUIS TOUT LE MONDE M'ADORE ICI !

- "Ouais Pap ! T'es l'meilleur !" *hic*

Phosnny fit un signe de tête amical, au répondant, tout aussi pompette que l'autre, puis redonna son attention à son "employé du jour".

- MERCI EMILE ! ENFIN MADEMOISELLE, JE PENSE QUE LE PLUS DUR ICI C'EST DE FAIRE DES CONCESSIONS, APRES TOUT... IL FAUT SE RÉADAPTER A TOUT CES HUMAINS ET A LEUR FAÇON DE VIVRE. MAIS DANS UN SENS, TENTER DE LES IMITER COMPLÈTEMENT C'EST PAS BIEN, FAUT QUAND MÊME RESTER SOIT MÊME !

Phosnny fronça les sourcils, préoccupée par cette conclusion. Elle pensait tellement à s'adapter aux humains qu'elle en avait oubliée de conserver son propre style, sa propre "signature sociale"... La prise de conscience fit son effet et, alors qu'elle agitait ses lumières, la main squelettique de Papyrus vint tapoter son épaule. Une légère teinte mentholée habilla ses pommettes, alors qu'ils se souriaient mutuellement.

- MAIS ALLER, JE SUIS SUR QUE VOUS ARRIVEREZ A VOUS Y FAIRE !
- Ou-oui ! Merci Papyrus, c'est vraiment gentil...! T'as pas tort pour ce qui est de rester sois-même, je crois que c'est ça, qui fait que... je ne suis pas encore tout à fait à l'aise ! Et toi, tu es remonté seul chez les humains ou tu as eu quelques amis pour passer la barrière ensemble ?

Messages : 17 Date d'inscription : 15/01/2016

Le jeune squelette était tombé juste sur le cas de la jeune fille, il était dur de rester soit même dans un endroit qu'on ne connaissait pas et s'adapter à un nouveau mode de vie, mais il était persuadé qu'elle y arriverai, même si c'était très dur, il fallait toujours essayer très très dur pour arriver à faire les choses comme il fallait. Et si on y arrive vraiment pas, après avoir essayé très dur, c'est que peut être la solution est ailleurs. Mais si on essaye pas, on y arrive pas... Et avec ces nouveaux conseils, la demoiselle allait surement s'en sortir.

TOUT IRA BIEN POUR VOUS ! NE VOUS INQUIETEZ PAS !

Puis, la demoiselle lui demanda si il était sorti de l'underground avec quelqu'un, oh que oui qu'il n'était pas seul ! Tous ses amis étaient là et surtout le petit humain !

JE SUIS PAS SORTI SEUL ! VOUS SAVEZ ! J’ÉTAIS AVEC SES MAJESTÉS ASGORE ET TORIEL AINSI QU'AVEC UNDYNE, ALPHYS ET LE PETIT HUMAIN QUI NOUS A TOUS SORTI DE LA ! IL Y'AVAIT AUSSI MON GRAND FRÈRE SANS ! ON EST TOUS SORTI EN MÊME TEMPS ET ON A APPRÉCIÉ TOUS ENSEMBLE CE MERVEILLEUX LEVER DE SOLEIL !

Il se retourne cinq minutes pour ranger ses verres du plus petit au plus grand, une fois qu'il eu fini il s'accoude au bar toujours avec sa bonne humeur qui ne l'a pas quitté.

JE VIS D'AILLEURS A L'AUTRE BOUT DE LA RUE AVEC MON GRAND FRERE D'AILLEURS. ACTUELLEMENT IL DOIT ETRE CHEZ NOUS EN TRAIN D'APPRENDRE SES LECONS, Il A COMMENCER DES ETUDES DE MEDECINE Y'A PAS LONGTEMPS ! ET VOUS ? VOUS AVEZ QUITTER L'UNDERGROUND AVEC QUELQU'UN ? VOUS VIVEZ SEULE ?

- TOUT IRA BIEN POUR VOUS ! NE VOUS INQUIÉTEZ PAS !
Phosnny haussa les épaules en souriant
- J'espère, j'espère, hé hé !

Il marqua une pause, et reprit :

- JE SUIS PAS SORTI SEUL ! VOUS SAVEZ ! J’ÉTAIS AVEC SES MAJESTÉS ASGORE ET TORIEL AINSI QU'AVEC UNDYNE, ALPHYS ET LE PETIT HUMAIN QUI NOUS A TOUS SORTI DE LA ! IL Y'AVAIT AUSSI MON GRAND FRÈRE SANS ! ON EST TOUS SORTI EN MÊME TEMPS ET ON A APPRÉCIÉ TOUS ENSEMBLE CE MERVEILLEUX LEVER DE SOLEIL !

A chaque nom qu'il prononçait, c'est sa bouche qui s'ouvrait un peu plus, le faciès totalement médusé ! Le roi ? Sa femme ? La célèbre Undyne !? Le scientifique du roi !? Et même le fameux humain !!? C'était fou, juste fou d'avoir été entouré de telles personnalités ! Ses amis, par la même occasion ! Il y avait aussi son frère, Sans. Totalement inconnu pour elle.

- Woow...! Tu en connais du monde Papyrus, c'est... dingue ! s'écria t-elle, les oreilles clignotantes et batifolantes d'avant en arrière !

""Papyrus", "Papyrus"..." Plus elle le disait, plus ses souvenirs œuvraient une forme approximative. "Il vient de loin, ça c'est certain". Profitant du fait qu'il ait le dos tourné, elle le scruta de haut en bas pour en imprimer toute l'image. Sa main couvrait sa bouche et ses yeux se plissaient à ne plus en voir la brillance... Une fois de retour, elle eut un léger sursaut suivit d'un petit rire gêné.

- JE VIS D'AILLEURS A L'AUTRE BOUT DE LA RUE AVEC MON GRAND FRÈRE D'AILLEURS. ACTUELLEMENT IL DOIT ETRE CHEZ NOUS EN TRAIN D'APPRENDRE SES LEÇONS, Il A COMMENCER DES ETUDES DE MÉDECINE Y'A PAS LONGTEMPS ! elle hochait plusieurs fois la tête avec un air approbateur, ces deux là s'était plutôt bien intégré, "voilà qui est admirable". ET VOUS ? VOUS AVEZ QUITTER L'UNDERGROUND AVEC QUELQU'UN ? VOUS VIVEZ SEULE ?

La question semblait délicate. Elle pensait à ses "amis" qui étaient montés depuis un baille. Les quelques camarades de Phosnny, ne lui ont jamais plus donné de nouvelles depuis l'ouverture. Pas de mails, pas de visites, ils semblerait qu'ils ne se soient jamais réellement inquiétés du fait qu'elle était restée en bas, toute seule avec sa famille. Même Rochelle, sa "meilleure amie" qu'elle sait "trop connectée" sur les réseaux sociaux humains avec la mode "lolita", ne semblait se soucier de sa "pote du lycée" avec qui elle était pourtant proche. Ces monstres, qu'elle s'était habituée à avoir près d'elle, leur vouant une profonde loyauté fidèle à son caractère, ne semblaient plus porter attention à son vécu actuel. Trop d'excitation pour ce nouveau monde, et plus assez de considération pour la Furry qui n'avait pas "suivit la tendance". La question de Papyrus lui fit un "boum" au cœur. Phosnny réalisait... qu'elle s'était retrouvée seule.

- Eh bien... non. Ma famille est restée en bas, mais, monte assez souvent. Tout mes... amis sont allés dans le monde des humains, sans moi, et, depuis, je n'ai plus de nouvelles. Plus de messages. J'étais occupée avec le boulot, je n'ai pas vue le temps passer et, je me rend compte que... j'ai totalement disparue de leurs vies sans que ça les gêne plus que ça, en fait. Après, est-ce que c'est de ma faute ? J'aurai peut-être dû monter tout de suite avec eux. Si je n'avais pas eue peur, si je n'avais pas fait la gueule... j'aurais peut-être encore des amis.

Phosnny pouvait difficilement cacher sa tristesse. Sa brillance diminuait, ses oreilles semblaient fâner, penchant lentement vers le bas. Un pincement au cœur qui remontait jusqu'aux lèvres. La brune peinait à regarder Papyrus dans les yeux maintenant. Peut-être, qu'elle retenait quelques larmes. Peut-être qu'elle avait honte d'elle-même. Peut-être...?

Messages : 17 Date d'inscription : 15/01/2016

NYEH HEH HEH ! EN MEME TEMPS ! LE GRAND PAPYRUS A FAIT PARTI DE LA GARDE ROYALE APRES TOUT... ENFIN EN TEMPS QUE STAGIAIRE... ENFIN EN TEMPS QUE DISCIPLE... M'ENFIN ! C'EST DE L'HISTOIRE ANCIENNE !

Puis, il la laissa parler un moment et voyait peu importe que la jeune lapine devenait de plus en plus... Triste... A part ses parents qui venaient la voir parce que, ce sont ses parents mais... Ses amis... Ses amis qui l'ont laché? C'est... C'est vraiment triste. Papyrus avant, à part Sans et Undyne n'avait pas d'ami, les gens se moquaient un peu mais ne restaient rarement avec lui, il savait très bien ce que c'était la solitude...

... Trop bien même... Beaucoup trop bien

Il posa alors ses grandes mains squelettiques sur les épaules de Phosnny pour la réconforter. De toute façon, il était sure que cette fille était une bonne personne et pour bien s'intégrer, elle avait besoin d'amis pour lui montrer l'exemple, et Papyrus sentait qu'il avait ce devoir de guidance ! Et il en était ravi.

ALLER ! ALLER ! TOUT VA BIEN... TU SAIS CE QU'IL SE PASSE QUAND ON PERD CERTAIN DE SES AMIS ? ON SE SENT MAL... MAIS IL S'EN FAIRE DES NOUVEAUX ET ILS TE LACHERONT PAS ! ...ATTEND...

Il pris la note de la jeune fille, un stylo et écrit rapidement quelque chose derrière, une suite de numéros.

TIENS ! VOILA MON NUMÉRO DE TÉLÉPHONE... N’HÉSITE PAS A M'APPELER LE SOIR ! JE TRAVAILLE LA JOURNÉE MAIS LE SOIR JE RÉPOND DIRECT !